Grèce – Mykonos

La première chose que nous apprenons en posant le pied sur l’île, nous la tenons de notre chauffeur, en me voyant en tee shirt : ” the island is windy windy!”, avec un grand sourire moqueur mais néanmoins prévenant. Cela va s’avérer puisque le coupe vent a été de sortie durant tout le séjour. La deuxième, c’est que Mykonos (l’île) c’est 10000 habitants (l’équivalent de la ville de Lempdes quasiment) en tant normal , 400000 l’été avec les touristes ! Heureusement pour nous, ce n’est pas encore la pleine saison.

White and blue

En venant ici, nous avions en tête les images communes des maisons blanches et bleues. Le nombre de peintres , rencontrés en route lors de nos pérégrinations, nous fait prendre conscience de l’importance de l’unité visuelle de la ville. Chacun semble responsable de la peinture de son habitation , de son magasin, y compris devant et dans la rue. A un point tel que, lors de la prise des photos, la vérification de l’état de fraicheur de la peinture du mur sur lequel nous nous appuyons est devenu un rituel essentiel et important (pour nos affaires et nos sacs photos) .

  • Les rues de Mykonos
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L’autre fait remarquable est de trouver une église ou des petites chapelles à chaque coin de rue. La légende raconte qu’à l’époque de la piraterie, les habitants faisaient vœu de construire une chapelle s’ils en revenaient.

Les autres autochtones communs de l’ile sont bien surs les chats, que chacun semblent respecter . Ce n’est donc pas étonnant de retrouver souvent des petites gamelles avec des croquettes.

La Petite Venise

Dans le quartier d’Alekfandra (ça ne s’invente pas, le nom zozoté d’un être cher) , il existe des bâtiments avec des encorbellements, donnant sur la mer. Ce quartier là est connu pour être la “Petite Venise”, rien à voir avec la version italienne, par l’absence de canaux.

Les Moulins

Tout commence par les traditionnels couchés de soleil. Le port ne nous offrant pas un point de vue satisfaisant , le plus logique est de monter sur la colline qui domine la ville. Après une partie d’urbex dans une maison en construction mais permettant d’avoir un point de vue totalement dégagé (ou presque, merci les fils électriques), le choix est porté sur le moulin de Boni. L’endroit est tranquille et pas trop fréquenté par les touristes

Le lendemain, notre patience sera mise à l’épreuve (la photographie est une école de patience, attendre par exemple de ne plus avoir de monde devant l’objectif) sur le site des moulins de Kato Myli, un des typiques points de vue de l’île.

La Nuit

Quand on parle de Mykonos, la première image qui nous vient à l’esprit, c’est le coté fêtard de la ville, ses rues bondées de personnes. L’avantage de partir en Avril est que les fêtards ne sont pas encore arrivés. De fait, les rues , la nuit, sont plutôt calmes et cela nous a permis de vagabonder tranquille.

Ano Mera

Notre chauffeur nous avait donné aussi une autre information : Mykonos c’est 2 routes principales (l’équivalent de nos départementales, donc autant dire que serrer à droite est une nécessité) et 2 rond points. Donc pour nous rendre dans la 2eme ville de Mykonos, Ano Mera nous préférons prendre le bus pour atteindre le monastère de Panagia Tourliani

L’attente du bus retour nous laisse le temps de monter au Paleokastrou (qui s’avérera fermé) , ce qui permettra de découvrir une petite chapelle cachée derrière une barrière de cactus.

Et après n’avoir vu que des petites voitures (pas forcément en bon état de marche, voire délabrées), des scooters (le sport national est de rouler sans casque) ou des quads ( souvent montés par des touristes par forcément au fait de la conduite de ce genre d’engins), depuis notre arrivée, quoi de plus étonnant que de tomber sur une vieille allemande (je ne parle pas d’une vieille touriste égarée et qui serait restée sur l’île lors de l’ère post hippie..) Mercedes

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