(non, ce n’est pas la ville d’un célèbre revendeur de fringue espagnol)
Pour un photographe, découvrir une nouvelle ville de nuit est de suite un plaisir. Avec les nouvelles orientations énergétiques, basiquement, ce type de photos devraient se voir de moins en moins certes. Il faut noter cependant les efforts de certaines villes de s’équiper avec du matériel moderne (éclairage a leds, face aux belles ampoules au sodium souvent) moins gourmand aussi en énergie. C’était le petit aparté réflexion personnelle, qui encore une fois n’engage que moi. Bientôt, Paris glissera gentiment de la ville Lumière à la ville LED … Mais revenons à Saragosse.
Plus près de la basilique Nuestra Señora del Pilar, être , je ne pouvais pas.. (merci Yoda) . L’hôtel donnant sur la Plaza del Pilar, je ne pouvais que profiter de cet espace devant moi pour aller faire quelques clichés nocturnes, avant d’aller me reposer du sommeil du juste.
Comme Richard Bohringer se laissait aller à penser, “c’est beau une ville la nuit”.




La matinée suivante me laisse le temps d’en apprendre un peu plus sur cette ville, appelée aussi “ville des 4 cultures”. Les influences romaines, Ibères, Musulmanes et chrétiennes sont indéniables. En complément, je me rends compte aussi que le Saragossan a la rancune tenace avec l’histoire et notamment les épisodes Napoléoniens (un petit siège de bonne facture, dont Napo avait le secret). De là, à expliquer pourquoi en Aragon, la langue Française est peu présente (y compris dans les hôtels par exemple où mon espagnolo-anglais m’a bien sauvé la mise, jusque là rien d’anormal me direz vous).
Donc , balade matinale dans la ville, histoire d’éviter l’affluence de touristes…que je n’ai jamais ressenti. Traversée de la place pour aller voir la Seo (une des nombreuses cathédrales de la ville) , tout en passant par un beau passage époque Empire ( ne pas prononcer le nom de Napoléon, je rappelle) .




Pour les passionnés de peinture, un des personnages les plus connus de la ville est Goya, peintre à la cour. donc rien d’étonnant de voir un peu partout des touches rappellant le bonhomme, à commencer par une statue sur l’autre rive de l’Ebre , en face de la basilique del Pilar.



Le dédale des rues m’amène tout naturellement vers les vestiges du théâtre romain, une des 4 affluences ressenties tout le long de la balade.



De fil en aiguille, de peintures murales en graphes, de place en plazas (pas l’agent immobilier), le Palais de l’Aljaferia apparait.



En faisant le choix de privilégier les extérieurs des villes plutôt que les musées, quelques beaux sites (le patio de l’Infante, le musée Goya (plus par curiosité) et surtout l’intérieur du l’Aljaferia) m’ont échappé en photos, mais ce n’est que partie remise.
Et puis, je sais que manger c’est tricher mais je ne pouvais pas partir de la ville sans aller manger quelques tapas au magnifique marché de la place de Lanuza, à quelques encablures de la Rudelmobile, direction les Pyrénées. Mais je sais déjà que je reviendrais …


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